[ Le Ministre de l’Industrie et du Commerce à la 5e Session du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel : Regards sur la Souveraineté Alimentaire du Mali ]
Ce jour, le 12 Février 2024, le Ministre de l’Industrie et du Commerce M. Moussa Alassane Diallo a été convié à la 5e Session de la 6e mandature du CESEC. La session a été axé sur un sujet crucial : « La souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Mali: Défis et perspectives pour un développement résilient ». Lors de son intervention, le Ministre a souligné l’importance de ce thème et a échangé avec les conseillers.
Dans sa communication, le Ministre a mis en lumière les défis auxquels est confronté le développement agricole au Mali. Il a souligné l’importance de tenir compte des évolutions économiques, institutionnelles et technologiques dans la conception des projets agricoles. Quatre principes fondamentaux ont été évoqués pour assurer la résilience du secteur agricole.
Le Mali, bien que doté d’un immense potentiel agricole, fait face à la pauvreté et au retard dans le développement agricole. Malgré le fait que les activités agricoles occupent une grande partie de la population active et contribuent de manière significative au PIB, le pays reste marginalisé dans le contexte de la mondialisation.
Les aléas climatiques ont exacerbé les difficultés du secteur agricole malien, affectant également le cheptel. Cette instabilité climatique rend difficile la viabilité économique et financière des activités agricoles, mettant en péril tout le système de production.
Les contraintes liées à l’activité agricole, telles que la dispersion des producteurs, les conditions climatiques difficiles et les problèmes de commercialisation, ont été exposées. De plus, l’absence de statut juridique pour les producteurs et les organisations paysannes ainsi que l’absence de comptabilité financière constituent des obstacles supplémentaires.
Cependant, des opportunités existent pour le développement agricole au Mali.
L’organisation et l’encadrement technique des emprunteurs, le développement de bourses de marchés agricoles, la mise en place de dispositifs de gestion des catastrophes naturelles et l’émergence des Centres de Gestion Rurale sont autant de leviers potentiels.
La souveraineté alimentaire et nutritionnelle est un objectif majeur pour le Mali. Pour y parvenir, il est essentiel de promouvoir une agriculture productive et durable, de renforcer les capacités des acteurs du secteur, et de mettre en place des politiques cohérentes de développement agricole.
En conclusion, la souveraineté alimentaire et nutritionnelle est un défi crucial pour le Mali. Cependant, avec une approche intégrée impliquant tous les acteurs concernés, il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser un développement agricole résilient pour le bien-être de la population malienne.
Après une trentaine de minutes d’exposé, les Conseillers du CESEC ont eu l’occasion de poser des questions autour de la thématique. La session a pris fin dans une ambiance conviviale.
CCOM-MIC